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Anaheim 1: Les réactions lors de la conférence de presse

Comme à l’accoutumée, et après chaque épreuve, les 3 premiers de chaque catégorie se retrouvent face aux journalistes pour une conférence de presse afin d’obtenir à chaud les premières réactions des pilotes sur le tracé, le déroulement de la course, leur performance, etc …

Si on ne vous a pas traduit mot pour mot les 20 minutes des 2 séances de conférence (ici et ici), nous avons en revanche fait un condensé de ces dernières, par pilote, afin de vous proposer les premières réactions de Barcia, Roczen & Tomac en 450, et celles de Nichols, Mcelrath & Ferrandis en 250.

 

Shane McElrath (troisième):

 On n’aurait pas dit qu’il pleuvait autant pendant la course …. mais en fait …. L’équipe qui s’occupe de la piste a fait ce qu’elle a pu. C’était des conditions compliquées, difficile de faire les bons choix, Colt a bien roulé, je ne pouvais pas le rattraper, j’ai fait du mieux que possible mais Nichols & Ferrandis m’ont quand même doublé

De souvenir, on n’a jamais eu un terrain aussi technique pour la première épreuve à Anaheim 1. En général pour la première épreuve la piste est plutôt simple. Là c’était plus technique que d’habitude pour Anaheim 1, les enchaînements étaient vraiment gros.

Dans ce type de condition, tu fais jute ce que tu peux. Le circuit était mono trajectoire, dans les premiers tours tu essayes de nouvelles traces mais tu vois que ça ne fonctionne pas, donc très vite on se retrouve tous dans la même ornière, j’ai essayé de changer de trajectoires, ça m’a fait commettre des erreurs, j’ai perdu du temps. 

 

Pssst ! l'article continue ci-dessous :)

Dylan Ferrandis (second):

Le terrain était niquel pendant les essais mais pour en finale la pluie a rendue les choses difficiles, c’est clair que le terrain était moins fun pour en finale, c’est pareil pour tout le monde on fait ce qu’on peu, pas de grosse chute, personne ne s’est blessé, c’est le plus important.

J’ai fait un bon départ lors de ma manche de qualification, mais le terrain était glissant et je suis tombé seul dans le premier virage, une chute stupide, je me suis fait percuter, le frein avant a été cassé, c’est le jeu.

En fait, qu’il pleuve ou non, ça ne change rien, c’est pareil pour tout le monde

 

Colt Nichols (premier):

Le terrain a bien tenu malgré la pluie en finale même si les trajectoires sont restées plus ou moins les mêmes pendant toute la course. J’étais surpris quand on a fini de voir toute la pluie qui était tombée. J’ai eu l’impression que c’était la course la plus longue  j’ai jamais faite, je comptais les tours.

Mon mécanicien me panneautait le nombre de tours restants, j’essayais de rester régulier, je ne savais pas trop qui étais derrière et à quelle distance réellement, j’étais concentré sur ma course, j’ai essayé de ne pas me relâcher pour ne pas commettre d’erreur.

L’an dernier je me sentais bien et pourtant je me suis de nouveau blessé, c’était dur de revenir de ça, je me disais que ça allait être la même chose chaque année …. 

Je suis heureux, une victoire en Supercross, j’ai enfin réussi à cocher ça de ma liste

 

Eli Tomac (troisième)

C’était dingue, au début, je pense que le fait qu’il pleuve a aidé. En qualification c’était collant, très mono trajectoire, compliqué de doubler, malgré la pluie on pouvait toujours sauter les enchaînements.

Je suis content de faire un podium, j’ai voulu rouler prudemment pendant la 1ere partie de la finale, plus facile à dire qu’à faire.

Je ne sautais pas le double double qui passe par-dessus la ligne droite de départ au début, mon mécanicien m’a dit de le sauter, j’étais la “sérieux, ils le sautent les gars devant ?

J’ai fini par le passer aussi, au final ça m’ a aidé à revenir, j’ai essayé de rester régulier tout au long de la course.

 

Ken Rozen (second)

Je suis content de faire un podium dans ces conditions, ça peut t’être bénéfique, ou t’envoyer au tapis. Moi j’aime la boue, j’ai beaucoup roulé dans la boue en Europe

Toute la première moitié de la finale on pouvait tout sauter, c’était compliqué ensuite, toutes les ornières, les pilotes retardataires …. A plusieurs reprises, ça m’a ralenti, ça m’a coûté du temps.

Je n’ai pas la même mobilité aux bras, surtout la gauche, le droit tient le coup, mais je n’y pense plus trop dans la qualif, je me suis mis un court énorme sur un double et je n’ai pas eu mal aux bras, donc c’est que ça va.

J’ai essayé d’être patient et calme… l’an dernier avant même l’ouverture du championnat  je stressais la nuit. Des semaines avant la première épreuve, je me réveillais en plein milieu de la nuit avec des rushs d’adrénaline à l’idée de commencer la saison, j’étais trop excité, cette fois, j’étais bien plus calme, ça m’a aidé. 

 

Justin Barcia (premier)

Il y avait des ornières partout, ce n’était pas super boueux, juste glissant, il fallait être intelligent.

Ca fait longtemps que je n’ai pas gagné, je n’ai jamais gagné la première épreuve de l’année, l’an dernier j’ai fait des podiums puis je me suis blessé à la main.

Je suis fier de moi car par le passé j’ai souvent roulé au-dessus de mes pompes. Là, je suis resté dans ma zone de confort.

Partir d’ici avec la victoire, c’est être dans une position très confortable

Je savais que je pouvais gagner mentalement; je me demandais quand ça allait arriver.

Malcolm rattrapait Dean, puis Malcolm est tombé, j’ai attaqué pour rattraper Dean puis j’ai réussi à le doubler, je me disais “Tu peux gagner”.

Dès le début de la course, je ne voulais pas perdre de temps et je voulais être devant . J’ai doublé Anderson après le triple au début de la course je crois

il est tombé ? non ? donc c’était un dépassement propre (rires)

L’enchaînement double – double était chaud, j’étais un peu nerveux au début parce que l’appel du second saut était très proche de la réception du premier et j’ai vu des mecs se mettre long et atterrir directement dans l’appel du saut suivant …


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