MXGP & Europe

Pourquoi Dylan Ferrandis ne roulera pas aux nations

Pas de Dylan Ferrandis au motocross des nations cette année.

Après avoir participé à l’effort collectif en 2014 et 2018 pour ramener le trophée Chamberlain à domicile, Dylan Ferrandis a décidé de faire l’impasse sur le motocross des nations d’Assen cette année pour préparer sa saison de Supercross 2020.

Vainqueur – et dominateur – de l’épreuve de Redbud en signant le doublé, Dylan Ferrandis était une nouvelle fois présent en conférence de presse. La question concernant sa participation au motocross des nations ne s’est pas faite attendre et le Français a expliqué les raisons pour lesquelles il ne participera pas à l’événement.

Dylan, si la Fédération Française t’appelle pour le motocross des nations, tu seras de la partie ?

“J’ai déjà dit que je ne ferai pas partie de l’équipe Française au Motocross des nations cette année. Je connais ce circuit, je vous ai dit les gars [en s’adressant à Justin Cooper et Adam Cianciarulo] vous n’allez rien comprendre de ce qu’il va se passer, vous allez vous faire doubler par des mecs dont vous n’avez jamais entendu parler. Les circuits en Hollande sont dingues, c’est le sable le plus épais que tu puisses trouver.

J’ai eu une longue saison, j’ai hâte d’attaquer la nouvelle pour faire de bons résultats, on a des objectifs avec l’équipe qu’on veut atteindre. Pour moi, le Motocross des nations se déroule trop tard après la fin de ma saison d’outdoor pour pouvoir y aller. Je ne dis pas que c’est une perte de temps, mais il faut continuer à s’entraîner en motocross après notre saison pour participer aux nations, il faut rester frais, alors que la saison de Supercross arrive très vite.

J’ai déjà dit à ma fédération que je ne roulerai pas aux Nations car je veux être prêt pour la prochaine saison de Supercross. J’ai roulé deux fois aux Nations, on a gagné deux fois. Vous savez, c’est compliqué. Il faut aller en Hollande deux semaines avant la course, il faut envoyer le matériel, s’entraîner dans le sable, c’est une grosse organisation.

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Moi et les autres gars ici, on ne roule jamais dans le sable, on a bien Southwick mais c’est très différent, on ne roule jamais dans un vrai bac à sable comme ça. Les gars en Europe ils grandissent en roulant sur ces circuits et roulent dessus tous les jours. Nous pendant ce temps-là, on oublie ce qu’est le sable. Même moi, je viens d’Europe et j’ai roulé 5 ou 6 ans en championnat du monde, on avait 4 ou 5 courses dans le sable chaque saison et pourtant, je ne sais plus comment rouler dans le sable.

C’est une course difficile et je ne serai pas de la partie.”

[La question est posée à Dylan à 14:35]


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