Zach Osborne de retour en Europe.
On n’avait pas revu Zach Osborne en Europe depuis 2017 lors du Motocross des Nations de Matterley Basin. Le pilote Rockstar Energy Husqvarna se prépare depuis une grosse semaine dans le sable Belge, Allemand et Hollandais pour le motocross des nations avec son coéquipier – chez Rockstar Energy Husqvarna et pour les nations – Jason Anderson.
Zach est un ancien habitué des paddocks en Europe et compte 46 départs de grands prix à son actif, une victoire et 9 podiums… Palmarès qu’il aimerait bien étoffer d’une victoire aux nations à Assen dès la semaine prochaine aux côtés de Justin Cooper et Jason Anderson.
Zach, comment ça va ? C’est vraiment cool de pouvoir vous suivre à l’entraînement dans le sable. Comment ça se passe?
Pour l’instant ça va ! On roule depuis 5 ou 6 jours désormais et tout se déroule bien, au moins aussi bien qu’on pouvait l’espérer sur ce type de surface. Je sais que c’est toujours du motocross, ça reste les mêmes motos, mais en même temps, c’est un ressenti très différent sous nos roues. On essaye d’apprendre le plus possible avant la course. On s’y pointera avec une attitude positive et on verra ce qu’on sera en mesure de faire.
Comment toi et Jason avez décidé de venir en Europe ensemble pour enchaîner les tours dans le sable ?
Depuis qu’on a été sélectionné dans l’équipe, on savait tous les deux ce qu’il allait falloir faire pour être aussi bon que possible. On voulait se mettre dans la meilleure position possible et on s’est dit qu’il fallait qu’on roule dans le sable le plus possible pendant qu’on le pouvait. On a mis au plan un programme avec Aldon Baker, Husqvarna en Autriche et Ice1 Racing en Belgique. Tout le monde chez Husqvarna a été au top, ils nous soutiennent à fond dans ce qu’on fait. On a fait beaucoup de testings et on a pu comparer nos réglages. On se donne à fond pour pouvoir faire du mieux possible aux nations.
Qu’est-ce que tu penses du tracé de Lommel en Belgique ?
C’était vraiment cool. On a passé une bonne journée là-bas. Ce n’était pas exactement le Lommel qui accueille les grands prix, c’était bien moins défoncé quand on y est allé. On en est bien conscient, mais en même temps, c’est bon de revenir en Belgique et de retrouver un milieu que j’ai déjà connu avant, j’adore être en Europe. J’aime cet endroit et j’ai de très bons amis ici, donc c’est vraiment cool de revenir, revoir certains endroits, certaines têtes.
Tu es un vétéran du motocross des nations.
La dernière fois que j’ai roulé aux nations, c’était à Matterley Basin et j’ai pu y aller avec quelques anciens amis et je suis resté avec des personnes que je connaissais. Ça rend la course bien plus facile pour moi. J’ai déjà des racines ici et je ne suis pas complètement perdu quand je viens, tu vois ? Ce n’est pas complètement nouveau pour moi. C’est quelque chose auquel je m’accommode très rapidement.
Tu avais très bien roulé pour le team USA à Matterley en 2017. Ça te met en confiance pour Assen ? Tu sais que vous en êtes capable.
J’ai connu un très bon weekend à Matterley. En première manche, j’ai réalisé un très mauvais départ et j’ai dû jeter mes lunettes car il pleuvait et j’ai eu un problème de tearoffs. J’ai fait 8ème puis 3ème. J’ai aussi superbement bien roulé lors des qualifications du samedi. C’était probablement une des 5 meilleures courses de toute ma carrière. L’atmosphère était dingue, c’était spécial de gagner pour moi. C’était cool, une manche fun le samedi.
Toi et Jason, vous me semblez être bien différents. Comment ça se passe entre vous dans cette aventure?
On est comme un couple un peu étrange, si on veut. On est assez opposé. Je suis 3 ou 4 ans plus vieux que Jason, je suis marié avec deux enfants, je mène ma barque. Jason est plus jeune, il est célibataire, il s’éclate. On est comme l’eau et l’huile, mais comme j’ai dit, on est tous les deux prêts à travailler très dur et on a un but commun, celui d’être les plus forts possible pour notre pays, être de bons ambassadeurs, nous pointer en sachant qu’on a fait tout ce qu’on pouvait pour se préparer du mieux possible. Jason, c’est quelqu’un que je connais bien, on roule pour la même équipe, on s’entraîne avec le même entraîneur. On se comprend très bien l’un l’autre. Être coéquipier chez Rockstar Energy Husqvarna, c’est cool, mais être coéquipier pour l’équipe USA, c’est d’un autre niveau. C’est cool, on apprécie vraiment s’entraîner ensemble. On a déjà beaucoup bossé, fait beaucoup de séances de sports, d’entraînements moto.
Justin Cooper vient d’arriver, est-ce que vous allez vous regrouper pour rouler ensemble ?
Oui, bien sûr. On va rouler ce vendredi et puis lundi. Je pense qu’il est aussi dans une bonne position. L’important, c’est d’être prêt pour se battre, peu importe le challenge. Je pense qu’en tant qu’équipe, nous sommes dans une bonne position, et c’est une très bonne chose.
[…]Vous pouvez largement gagner, pas vrai ?
C’est une course où tout peut arriver, comme on l’a vu l’an dernier. Vraiment tout. Evidemment, on n’est pas favoris. On en est conscient, on s’y attendait, mais en même temps, on se donne à fond et on essaye d’être la meilleure équipe possible. Je pense que ça va nous aider. On va se donner à fond et je pense que ça fera la différence en fin de journée avec nos résultats.
Assen accueille des courses depuis les années 1950. Que penses-tu de l’endroit et du sable qu’ils vont déverser sur l’asphalte ?
Je pense que ça va être une très belle course. Un beau spectacle. Il y a des tribunes pour accueillir 40.000 spectateurs sur la ligne droite principale. C’est plutôt stylé comme truc. Est-ce qu’il y a des circuits en Hollande qui sont plus cool que ça ? Je pense, mais c’est comme ça. Ça va être une bonne course. Un de mes premiers rêve en tant que pilote, c’était de rouler au motocross des nations. Chaque fois que je suis sélectionné, je suis prêt à tout donner, tout ce que j’ai.
Via Eric Johnson
