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Adam Cianciarulo “Avoir remporté la Monster Cup ne change rien”

“Je pense qu’il ne faut pas me considérer comme un prétendant au titre dès le début de la saison juste parce que j’ai gagné la Monster Cup”

Il aura fallu 6 saisons, mais Adam Cianciarulo est finalement parvenu à décrocher son tout premier titre AMA la saison dernière. L’enfant prodige du team Green a fait un bout de chemin depuis son arrivée chez les pros en 2013 et délaisse désormais la 250 pour faire sa montée en catégorie reine aux côtés d’Eli Tomac la saison prochaine.

2020, une année importante pour Adam Cianciarulo car – malgré les apparences – ce dernier n’a signé qu’un contrat d’un an avec l’équipe Monster Energy Kawasaki. 2020, l’année pour prouver qu’il mérite son guidon d’usine parmi la crème de la crème du plateau 450 …

Adam Cianciarulo

” Le fait d’avoir remporté la Monster Cup ne change rien, honnêtement. J’ai autant confiance en moi aujourd’hui qu’avant la Monster Cup. Ce sera différent la saison prochaine car le plateau n’était pas très relevé à la Monster Cup et puis j’ai bien roulé à Las Vegas par le passé. Je ne cherche pas à me discréditer mais je pense qu’il ne faut pas me considérer comme un prétendant au titre dès le début de la saison juste parce que j’ai gagné la Monster Cup. Bien sûr, ça m’a un peu boosté au niveau de la confiance, c’est bon de savoir que je peux gagner, c’est bon d’avoir Eli sur tes talons qui te mets la pression, qui imprime le rythme, mais à part ça, cette victoire ne change pas grand-chose à la saison 2020 pour moi.

Tout le monde a été content pour moi, c’est sûr que c’est vraiment bon de pouvoir commencer ma carrière en 450 avec une victoire sur la Monster Cup, on a vu qu’on avait bien communiqué, qu’on fonctionnait bien en tant qu’équipe, c’était un bon signe, mais en dehors de ça, on est tous au courant que tout sera différent en Janvier. J’ai la tête sur les épaules, et les membres de l’équipe aussi. […]

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Pour tous les pilotes, le mois de décembre est un peu délicat en termes d’entraînement. En général, on met un coup de collier fin octobre, début novembre, jusque mi-décembre. Mais pendant la première semaine de décembre, on perd 4 ou 5 jours à cause de nos obligations contractuelles par-ci par-là. Ça n’a l’air de rien, c’est notre travail, ce n’est pas non plus trop dérangeant, mais ça peut te faire sortir de ta routine d’entraînement, te déconcentrer juste avant le début de la saison alors que c’est là qu’il faut être au top.

S’entraîner en Floride, c’est aussi un moyen de s’éloigner des médias pendant l’intersaison. En Floride, il est plus dur de venir nous voir, nous filmer, nous parler, qu’en Californie. On ne vous évite pas, mais c’est moins de distraction pour nous. Les circuits présentent des aspects différents avec la terre qui est un peu plus compacte, on arrive à mieux s’organiser, et je pense qu’il est plus simple d’avoir un gros volume d’entraînement en Floride qu’en Californie. Ceci dit, il y a des avantages et des inconvénients à être en Floride / en Californie […]

Je n’ai qu’un contrat d’un an avec l’équipe Monster Energy Kawasaki, mais ça ne me dérange pas, par le passé, j’ai souvent été sous pression, et je suis capable de faire mon boulot malgré cette pression, rien de nouveau pour moi.”

Citations tirées d’un entretien entre Adam Cianciarulo et Michael Antonovich de SwapMotoLive


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