MXGP & Europe

Clément Desalle “j’ai vu le sport évoluer et pas toujours dans la bonne direction”

Clément Desalle “j’ai vu le sport évoluer et pas toujours dans la bonne direction”

Il l’a annoncé … Fin 2020, Clément Desalle mettra un terme à sa présence en championnat du monde MXGP, mais le pilote Belge pourrait bien avoir d’autres idées en tête…

Une page est sur le point de se tourner pour le Motocross Belge qui verra un véritable pilier délaisser les grilles du mondial pour de bon. Connu pour sa présence inlassable et ses nombreuses victoires (23) en grand prix, Clément Desalle n’a jamais été langue de bois et avoue sans détours ne plus prendre le même plaisir en MXGP après 15 ans de présence sur le championnat.

Clément Desalle – À Racer X Online 

“Ce n’était pas une décision simple à prendre. C’était important pour moi d’exprimer ce que je ressentais, et c’était le bon moment pour dire ce que je souhaitais faire de mon futur. […]

J’ai été habitué à vivre d’une certaine façon pendant 15 ans; une vie d’adrénaline, donc ce sera un gros changement, une nouvelle page dans ma vie, et pour ma famille. D’un autre côté, je pense qu’on se prépare tous, doucement, pour ça. Ça va demander un temps d’adaptation, il va falloir que je commence à penser différemment et que j’accueille un nouveau style de vie.[…]

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Ma mentalité n’a pas changé. J’ai toujours été franc dans ce que je pensais avant, et c’est toujours le cas maintenant. Une chose à beaucoup changé, c’est mon appréciation pour les grands prix. Durant toutes ces années, j’ai vu le sport évoluer et pas toujours dans la bonne direction et c’était difficile [à accepter] pour moi. Je suis un vrai passionné de motocross, on doit faire certaines choses car elles font parties du job, mais j’ai mes limites. […]

J’ai toujours eu les USA en tête, même avant de commencer les grands prix. Quand j’étais gamin, je regardais beaucoup de vidéos des épreuves Américaines et j’ai appris beaucoup de choses en regardant certains pilotes, comme Chad Reed en 2002. J’ai vu sa technique, à quel point il était propre. J’adorais ces vidéos et j’essayais de copier ce que je voyais. Aujourd’hui encore, j’aimerais bien rouler là-bas. […]

[Rouler aux USA] c’est possible et c’est réaliste. Je veux être très clair, je suis ouvert à l’idée… Mais il faut aussi que les choses se présentent de la bonne façon. Un bon package, une bonne opportunité, la bonne moto. Les détails sont importants pour que je roule bien. Mais avant tout, j’ai un travail à terminer ici, ensuite, je penserai à moi, à ce que je veux faire. Je ne vais pas partir là-bas d’un claquement de doigts sans aucune préparation. Je veux être concentré. Je suis conscient que ça pourrait se faire à la dernière minute mais si tous les petits détails se goupillent bien, alors je serai prêt. Je ne vais pas rester sur le canapé pendant des mois et accepter une opportunité. Je sais ce qu’il faut pour être un bon pilote et je ne veux pas aller là-bas sans avoir fourni le travail nécessaire en amont. […] “


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