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Les débuts de Dylan Ferrandis

Les débuts de Dylan Ferrandis

Dans cette vidéo de Thor Racing, Dylan Ferrandis revient sur ses débuts à moto. Initié par son père et suivant les traces de son frère, Dylan est arrivé sur la scène du mondial MX2 en 2012 à l’âge de 17 ans.

Auteur de 6 saisons en grands prix pendant lesquelles il a remporté 2 épreuves et signé 16 podiums, Dylan est ensuite parti pour les USA en 2017 afin de poursuivre un rêve de gosse en participant au championnat de Supercross US.  Il remportait son premier Supercross US à Seattle, en 2019, et s’adjugeait son premier titre AMA la même année.

Et avant tout ça ?

Dylan Ferrandis

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“Mon père ne faisait pas de compétition, quand il était jeune, il roulait pour le fun. Puis il a rencontré ma mère, qui roulait pour le fun également, rien de sérieux. Ils ont eu mon grand frère, il a roulé, il a fait quelques courses, c’était le premier de la famille à faire de la compétition et ils ne connaissaient pas trop le milieu, ils faisaient ça pour le fun. Puis je suis arrivé et j’ai suivi les traces de mon frère, j’adorais faire de la moto ; j’ai commencé à rouler à l’âge de 3 ans et demi, j’étais très jeune. J’ai fait ma première course à l’âge de 5 ans je crois, c’est l’âge minimum en France.

Mon père aimait ce sport et il nous a mis là-dedans avec mon frère. J’ai eu de la chance de comprendre très jeune que j’avais les moyens de gagner des courses, avant même de penser à en faire une carrière, à gagner de l’argent en roulant, je suivais juste mon rêve.

On vivait au milieu de nulle part, ma mère possédait un terrain en France, très jeune, on a commencé à construire des sauts dans le jardin. J’étais un gamin normal, j’allais à l’école, et je roulais avant que la nuit tombe après les cours. Tous les mercredis après-midi et les weekends, je roulais.

Le Supercross, ça a toujours été le truc numéro 1 pour moi, j’adorais regarder les grands prix mais c’était différent. Le spectacle en Supercross aux USA était tellement mieux qu’en grand prix. J’ai regardé toutes les courses quand j’étais gamin. Quand j’étais petit, j’adorais David Vuillemin, qui est maintenant mon entraineur, car il m’a en quelque sorte ouvert la voie. Mon père me disait « regarde le, il est français, il a tout quitté pour aller rouler aux USA, si tu veux faire ça, il faut que tu fasses pareil que lui ».

Le Supercross, c’était mon objectif, je voulais dribbler les whoops, sauter des enchaînements. Le Supercross, c’est ce qui m’a motivé à devenir pilote professionnel. Quand j’ai décidé de venir aux USA, j’avais déjà 21 ans. J’aurais pu rester en Europe et rouler en MX2 en grand prix mais ce qui m’a motivé à venir ici, c’était le Supercross, c’est ce que j’ai toujours aimé faire, regarder.

En France, on a des championnats de Supercross mais rien de comparable à ce qui se fait aux USA. C’était dans un coin de ma tête et je suis arrivé à un point de ma carrière où je pensais plus au Supercross qu’à devenir champion du monde. Quand l’opportunité de venir aux USA s’est présentée, je l’ai saisie.

Le motocross, ça représente un beau futur pour moi car j’ai eu de la chance de pouvoir gagner des courses, des championnats, j’ai pu gagner un peu d’argent, je n’aurais jamais pensé gagner cet argent en roulant et je me sens très chanceux. Je suis confiant pour le futur, je n’y pensais pas trop avant, mais maintenant je le suis. Cette opportunité, c’est grâce au motocross. J’ai dû me battre pour y arriver mais j’ai aussi eu de la chance d’avoir cette opportunité”

Dylan Ferrandis – @MathieuLifestyleFilms

Image: @MathieuLifestyleFilms


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