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Mike Alessi “Rouler au Canada, c’est bien plus décontracté”

Bientôt le Canada pour Mike Alessi

Maintenant âgé de 30 ans, Mike Alessi est un mari comblé et père d’une petite fille.

S’il quittait les pistes du Supercross US fin 2017, l’enchaînement de blessures au sein de l’équipe Motoconcep Honda lui aura ré ouvert les portes des stades US.

Suite à la blessure de Vince Friese, le # 800 a été recruté pour venir en aide à l’équipe et tenter de la maintenir à flot.

À l’origine, Mike ne devait participer qu’à quatre épreuves avant de se préparer pour son championnat Canadien débutant le 1er juin.

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Mais puisque Justin Brayton s’est lui aussi blessé, Mike Alessi a dû réarranger son calendrier et a repoussé son départ au Canada de quelques semaines …

Au niveau des résultats, Mike n’est pas bien loin de ceux de 2017. Mike a connu une soirée noire à Denver, et si Justin Brayton revient comme prévu à East Rutherford après le break, c’était la dernière fois qu’on voyait le #800 en piste.

Mike, combien de temps depuis ton dernier Supercross?

Ça faisait 2 ans. Détroit 2017 était mon dernier Supercross, en Mars.

Ma première course cette année à Atlanta c’était début Mars 2019, donc presque 2 ans jour pour jour.

Comment se passe le retour ? J’imagine que c’est un gros ajustement.

C’est sûr ! Débarquer comme ça contre les meilleurs pilotes de Supercross du monde en plein milieu de la saison n’est pas une tâche facile.

Non seulement il fallait que je roule contre ces mecs, mais que je me qualifie et que je participe aux finales. Je termine 16ème de ma première finale.

Je suis content d’être de retour et je suis très reconnaissant de l’opportunité offerte par Smartop Bullfrog Spas/Honda Team, Fox & DGR, qui m’ont laissé remplacer Vince Friese.

C’est vraiment dommage pour lui et Malcolm Stewart qui se blesse à Glendale. Je devais le remplacer pour 4 courses. Seattle devait être mon dernier Supercross puis Justin Brayton s’est blessé.

Tu n’as pas eu beaucoup de temps pour te préparer pas vrai ?

Non, j’ai roulé trois jours. J’ai roulé le vendredi et le dimanche quand mon père est arrivé de Detroit.

Puis j’ai roulé le mardi au terrain Honda et ensuite il fallait envoyer la moto à Atlanta pour pouvoir rouler lors de la conférence de presse, donc vraiment, je n’avais roulé que 3 jours.

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Tu roules Honda en Supercross, c’est la même moto que tu rouleras au Canada; ça doit faciliter les choses.

Je roule sur la moto de Motoconcepts Smartop au Canada. Je fais juste équipe avec GDR pour l’été. C’est la même moto. Tout est similaire. Rien ne change du côté de la moto, des pièces…

Tu vis en Floride maintenant n’est-ce pas?

Oui, j’adore la Floride. Il fait chaud et il y a du soleil.  La Californie c’est sympa aussi mais ce n’est pas pour moi.

Je ne peux pas vivre avec les Californiens, les embouteillages, l’essence à 4.00$. Il faut être complètement fou pour payer ça, et puis toutes les taxes.

En Floride j’aime le climat, j’aime les gens. Il n’y a pas d’embouteillages ici, dans le village où je vis il n’y a que 2.500 habitants ! Un feu tricolore, une station essence et un supermarché. La vie est plutôt simple.

Et maintenant tu es un papa avec une fille, quel âge a-t-elle maintenant ?

Elle vient d’avoir 8 mois. C’est une vraie pile, elle nous fait nous sentir jeune, on n’arrête pas de courir après elle, c’est un vrai changement de vie. Je ne changerais rien à ça.

J’adore avoir ma fille et ma femme avec moi sur les courses, je suis excité pour l’avenir.

J’aimerais pouvoir rouler encore deux ou trois ans au moins; après ça je ferais de mon mieux pour être un bon mari.

Tu as trouvé ce qui fonctionnait pour ta famille et toi en roulant au Canada durant l’été ?

Oui, pour moi le Canada, c’est un programme vraiment fun. C’est seulement deux mois et demi de travail.

Juin, Juillet et en gros, la saison se termine vers la deuxième semaine d’août.  Ce n’est pas long, ça passe vite et c’est seulement 8 épreuves.

La compétition au Canada est relevée, il y a 4 ou 5 pilotes vraiment très rapides. Tu roules et il fait entre 18 & 20 degrés, tu ne peux pas faire mieux que ça pendant l’été.

On a beaucoup de fans au Canada, mes adversaires sont vraiment top, il y a une bonne camaraderie entre nous tous.

@Direct Motocross

Çà a l’air d’être une atmosphère plus amicale et familiale.

Oui, c’est bien plus décontracté. Les fans, les gens, la météo. C’est un tout, et c’est pour ça que j’aime rouler au Canada.

C’est plutôt décontracté et pas aussi sérieux que ça l’est aux USA. Aux USA c’est un vrai coupe gorge.

C’est pour ça que je roule au Canada, et évidemment les 10 mois restants je peux être avec ma famille et en profiter et c’est vraiment le pied.

Je ne vis plus avec mes bagages à voyager de ville en ville, d’hôtel en hôtel. Je prends le camping-car l’été et ça me permet d’avoir en même temps des vacances avec ma famille. Je fais quelques courses et c’est plié !

Ces dernières années tu roulais sur une Kawasaki usine au Canada. J’imagine que tout sera un peu plus facile puisque tu auras roulé sur la même moto en Supercross.

La Honda est vraiment faite pour moi. C’est une petite moto et elle me convient bien, et j’ai de très bons sponsors.

Chez Kawasaki ces 3 dernières années, j’avais fait mon temps. Les choses commençaient à se dégrader et j’avais besoin de changement, donc c’est cool d’être de retour sur une Honda.

Pour résumer, tu comptes encore rouler quelques années ?

Ouais.

Maintenant que j’ai ma fille, c’est comme un second souffle, un rajeunissement ou peu importe comment vous voulez l’appeler.

Je me sens de nouveau motivé pour m’entraîner, pour rouler et pour en profiter à nouveau, alors qu’avant je commençais à être un peu épuisé.

Tu sais, en 2017, 2018, j’en avais marre. Maintenant que ma fille est née, elle m’a redonné une nouvelle vie et, comme je l’ai dit, j’ai l’impression que je pourrais rouler encore au moins deux ou trois ans ensuite, je raccroche, à 100%.

Via MotocrossActionMag

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