“je ne peux pas m’entraîner, et en plus de ça, je dois respecter une période d’isolation de 14 jours car je reviens de l’étranger et je ne suis pas autorisé à sortir de chez moi.”
À 21 ans, Wilson Todd a traversé l’Océan Indien pour rejoindre ses quelques compatriotes Australiens en championnat du monde pour démarrer, à son tour, un chapitre à l’Européenne. Double champion d’Australie en catégorie MX2, Wilson avait profité de la pause dans son championnat national en 2019 pour se faire les dents sur le championnat US avec le soutien de Troy Lee Designs.
Signé par l’équipe DRT Kawasaki à l’intersaison, c’est sur le tard que l’Australien a fait ses débuts sur la Kawasaki, seulement 10 jours avant l’ouverture du mondial. Pris dans une chute collective à Valkenswaard, Wilson a été contraint de passer sous le bistouri à plusieurs reprises pour soigner ses blessures. De retour en Australie le temps que la situation sanitaire s’améliore, Wilson se retrouve lui aussi confiné à domicile.
Wilson Todd
“On ne peut pas dire que je sois très occupé en ce moment. Après le grand prix de Valkenswaard, j’ai été obligé de me faire opérer de la main plusieurs fois, puis je suis rentré en Australie avant qu’il ne soit trop tard. Depuis, je suis à la maison et mes quelques blessures font que je ne peux pas faire grand chose, que je ne peux pas m’entraîner, et en plus de ça, je dois respecter une période d’isolation de 14 jours car je reviens de l’étranger et je ne suis pas autorisé à sortir de chez moi.
De base, je voulais rester aux Etats-Unis, j’ai vraiment espéré trouver un guidon pendant quelques semaines. Ash, qui fait partie de l’équipe DRT Kawasaki m’a contacté pour savoir si j’étais partant mais j’ai attendu quelques semaines de leur donner ma réponse car je voulais connaitre celle de TroyLeeDesigns. Moi, je voulais juste vraiment me donner les moyens de progresser, et pour cela, il fallait soit venir en Europe, soit aller aux USA. En Europe, il y a un âge limite pour pouvoir rouler en MX2 donc je me suis dit que c’était également une bonne chose de venir ici tant que je le pouvais. J’espère pouvoir ensuite progresser en 450 ou alors aller aux USA.
Je n’ai pas eu beaucoup de mal à m’adapter ici, ces dernières années, je restais dans le Victoria [Etat au sud de l’Australie] pendant l’hiver et c’est vraiment pareil que l’Angleterre.
En ce qui concerne la vague d’Australiens en Europe et aux USA, je pense qu’on est un très bon groupe qui monte en puissance au même moment. Pour la plupart d’entre-nous, on s’est battu sur la piste pendant toute notre vie, on s’est poussé pour devenir meilleur que l’autre et c’est cool de voir que désormais, on a tous eu la possibilité d’aller rouler à l’étranger. Choisir l’équipe pour le Motocross des nations ne sera pas simple, il y a bien trop d’Australiens talentueux.